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je porte le féminin sacré

masculin divin

Je porte le féminin sacré. Mon chemin a été long et douloureux pour y accéder, ici, dans le transgénérationnel, dans le karmique.

De mon enfance, j’ai souvenance du masculin absent, bien que présent au quotidien. J’ai souvenance du masculin violent au moins par les mots, et du masculin inutile au quotidien. J’ai souvenance du féminin puissant qui assume tout et tout le temps. Je suis venu dans une famille dysfonctionnelle comme il y en a tant. J’ai totalement occulté mon enfance pour oublier les abus émotionnels et physiques, les abus sexuels et incestuels.

Je suis resté prostré pendant plusieurs années d’adolescence. Je me suis dirigé vers la psychiatrie car je n’ai pas réussi à mourir. Il me fallait fuir une mère omniprésente et castratrice. Lorsque j’ai coupé ce lien, elle a très rapidement déclenché un cancer. Je suis donc revenu pour l’accompagner dans la fin de son incarnation.

Tous les hommes de ma famille ont subi la violence des femmes. Des hommes amoindris, honteux, alcooliques, suicidés. Accompagnés de femmes héroïques, victimes et fortes. Je connais le pouvoir destructeur de la castration à laquelle j’ai échappé en fuyant.

Nous choisissons la fuite dans la famille, par tous les moyens. Le plus simple étant la fuite de l’incarnation, manque de 4 en numérologie.

Mon père ne s’est jamais incarné, comme tant d’autres. Il a été présent tous les jours, absent constamment. D’autres ont fui devant la peur de souffrir, d’autres ont reproduit un schéma souffrant différent.

A la mort de ma mère, j’ai essayé de créer un lien avec mon père, en vain. Je suis proche de lui, aujourd’hui, dans d’autres plans.

Mon analyse m’a permis d’intellectualiser beaucoup mais ne m’a pas offert la guérison. Il ne sert à rien de comprendre si le corps n’entend pas. Molécules, hospitalisations, j’ai subi l’acharnement psychiatrique, auquel je consentais tout comme cela pouvait se passer dans des vies parallèles, antérieures.

Des ans et des années et je commençais même à être vieux. Je n’étais pourtant pas adulte. Il n’y a aucune gloire à demeurer adolescent tardivement. Cela n’est nullement un signe de jeunesse, de joie ou d’ouverture d’esprit. C’est simplement un signe d’irresponsabilité, d’abandon de son propre pouvoir.

Ainsi, j’étais bringuebalé entre un genre et l’autre depuis la naissance. Je n’avais pas trouvé ma place. Je n’avais pas fondé de ma famille, nullement à cause de mes préférences mais tout simplement car j’étais resté seul. Je quittais ceux qui m’aimaient, et je n’aimais que ceux qui ne pouvaient m’aimer. Je ne voulais prendre aucun risque.

D’un point de vue professionnel, je ne parvenais pas non plus à me construire. J’enchainais les cursus universitaires avec réussite mais ne concrétisait jamais par la suite. Une loyauté familiale m’empêchait de réussir.

Mon errance a duré longtemps. Un burn out salvateur m’a obligé à tout arrêter. C’est lors d’un groupe d’homme que l’éveil est venu et tout est allé beaucoup plus vite. Le temps s’est accéléré. J’ai vu les synchronicités, multiplié les formations – énergétique, médiumnité, numérologie vibratoire, prâna, tantra…

J’étais désormais connecté à mes guides. J’ai été averti de l’existence de la Flamme avant la rencontre. Nous l’étions tous les deux, pas de polarité consciente à la base ici.

Rencontre, nuit noire de l’âme, etc. J’ai tout quitté pour me trouver, tout le monde aussi. Très vite, j’ai appris beaucoup du parcours, grâce à Pascale Montagnac notamment.

Je suis ce que l’on appelle la féminine, dans les guidances. Cela m’a beaucoup énervé au départ mais c’est l’appellation la plus logique pour moi (car pour moi, les deux polarités étaient conscientes à la base et que, bien que chaser, je suis d’énergie Yin)

Le galactique est devenu très présent. Les anges aussi. Michael toujours. Puis Jésus.

Et Marie-Madeleine et il y eut quelque chose de plus car je l’ai reconnue. Comme Isis.

Je suis de cette lignée. Lorsque je me suis renseigné sur ces femmes qui porte le féminin sacré, la sexualité sacrée, j’ai su que j’étais que j’étais de leur rang, que je portais leur énergie, probablement leur ADN.

Le parcours continue. Mes méditations m’emmènent de plus en plus loin. Je me retrouve souvent en Égypte. Mon corps est féminin et porte la vie. Cela est comme cela. Mon chemin est long et le sera encore.

J’ai équilibré le masculin et le féminin en mon corps d’homme, toutefois je porte le féminin divin… et le masculin divin. Aujourd’hui, lors de chaque consultation, j’interviens, d’une manière ou d’une autre, pour aider les Enfants du Verseau. C’est mon nouveau chemin.

illustration : carte Le Féminin, Les Cartes de l’homme nouveau, Jacques Lucas, éditions Le Souffle d’or

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